fpi, les leaders du partiPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: Si le FPI, n’est pas fatigué de fatiguer les ivoiriens, les ivoiriens sont épuisés.

Le Front Populaire Ivoirien, le FPI, est entrain de créer une dissidence qui ne veut plus entendre parler de la révision électorale, au moment où la CEI donne l’autorisation aux anciens enrôlés de participer aux votes, c’est-à-dire les 6. 600. 000 qu’est-ce qui ne va pas à la fin dans ce comportement qui frise à celui d’un collabo ?

Si le FPI, n’est pas fatigué de fatiguer les ivoiriens, mais les ivoiriens sont épuisés.

On vient de lire que tous ceux qui ont leur carte d’électeur de 2010, 2015, 2016 et 2018, ne sont pas concernés par l’enrôlement qui se tiendra du 10 au 14 juin 2020. Ces personnes au nombre de 6. 600. 000 pourront librement voter le candidat de leur choix, le 31 octobre 2020, sur présentation de la preuve de leur inscription sur la liste électorale qui n’est autre que la carte d’électeur.

C’est clair. Pourquoi une autre dissidence se crée au FPI ? C’est l’occasion de féliciter le gouvernement qui, pour éviter d’autres germes de conflits, élargit le champ d’action pour permettre à tous les ivoiriens de participer au choix de leur candidat.

Que veut M. Koffi Koffi Lazare au moment où, l’opposition ivoirienne a obtenu ce qu’elle désire pour des élections justes. Le pouvoir vient d’autoriser que ceux les 6. 600. 000 d’électeurs des années dernières votent, c’est quoi le problème de cette division de trop au FPI ? Maintenant qu’il faut engager l’autre négociation pour élargir la composition de la CEI, c’est là que d’autres dissidences se créent.

Une décision de la CEI salutaire

Pour cette fois, je voudrais saluer cette décision de la commission électorale indépendante, la CEI et comme la date du 31 octobre 2020, est une date constitutionnelle, il appartient aux partis politiques qui veulent compétir d’y aller. Mais ces élections vont avoir lieu.

Cette manière de dire non à tout, c’est dans ça que le pays s’est retrouvé dans ces conflits insensés et maintenant que les choses sont entrain de s’harmoniser, certains vont encore pousser l’ambulance à tomber dans le ravin.

Non, il faut tirer les enseignements de tout ce que nous avons vécu et, avançons. Le FPI doit reconnaître sa grande part de responsabilité dans tout ce qui est arrivé aux ivoiriens, mais alors s’il n’y a pas de cadre officiel pour se rassembler pour se pardonner, M. Ouattara s’en va et au lieu de nous entendre pour construire le pays qui a tant de valeurs, c’est encore venir distraire le bas peuple.

Le président Gbagbo doit sortir de la prison parce qu’il y est à cause d’un combat que nous estimons injuste et c’est dans son propre camp que vient encore la discorde. On fait comment pour construire le pays.

On ne gère pas un pays à la dimension des ceintures et avec l’ouverture des braguettes. Les ivoiriens ont trop souffert, ils veulent tourner la page de la haine. Le poste du président de la république n’est pas un banc, mais un fauteuil chantait, Gadji Céli.

                                                                               Joël ETTIEN

            Directeur de publication : businessactuality.com

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